Le Carry Nation est une de mes adresses préférées de Marseille. C'est un bar à cocktails caché, inspiré des Speakeasy, type de bar clandestin américain, particulièrement répandu lors de la Prohibition où les bootleggers se cachaient pour fabriquer, vendre ou consommer de l’alcool.
Le bar tient son nom de Carrie Amelia Nation, femme emblématique dont l'action a mené à la prohibition de l'alcool aux États-Unis entre les années 1920 at 1933.
Je préfère ne pas vous spoiler la décoration et l'ambiance du bar, la surprise de la première fois vaut le coup. Le Carry Nation propose une carte classique de cocktails signatures très recherchés. Chaque cocktail est travaillé méticuleusement et goûté jusqu'à l'obtention du mélange équilibré le plus parfait. Certains cocktails nécessitent par exemple des préparations avec plusieurs heures d'infusion. Les serveuses et serveurs offrent également un service haut de gamme avec un échange de savoir sur l’univers du bar et des produits utilisés. La carte classique change à chaque saison, en fonction des envies des barmans.
Le Carry Nation organise aussi des soirées thématiques à la semaine comme “Les liqueurs Monastiques” qui font découvrir les spiritueux aux vertus médicinales à base de plantes. J'ai notamment pu y goûter le cocktail "last world" à base de chartreuse verte, ajouté à la carte classique du bar. J'ai personnellement beaucoup aimé la semaine sur le thème des rhums de la maison Ferroni, fondée à Aubagne près de Marseille, ou encore la semaine sur le thème des 13 desserts de Provence.
Pour rejoindre le bar et y goûter ses cocktails, il n'y a qu'une seule solution : réserver sur leur site web. En effet, vous ne trouverez pas l'adresse sur internet et vous ne pourrez pas y rentrer sans avoir réservé en amont. Je vous conseille de réserver en avance pour les soirées des vendredis et samedis soirs. Le bar est fermé le lundi.
Le bar propose aussi des atelier pour apprendre et déguster des cocktails !
Ci-dessus l'Irish coffee du Carry Nation, incroyable équilibre entre le café chaud et le whisky.
Comments